- EAN13
- 9782867818479
- ISBN
- 978-2-86781-847-9
- Éditeur
- Presses Universitaires de Bordeaux
- Date de publication
- 14/03/2013
- Collection
- Mémoires vives
- Nombre de pages
- 460
- Dimensions
- 24 x 16 x 2,6 cm
- Poids
- 800 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Code dewey
- 248.24092
- Fiches UNIMARC
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Une conversion au XVIIIe< siècle
Mémoires de la comtesse de Schwerin
De Charlotte Louise von Heyden Schwerin
Édité par Maurice Daumas, Claudia Ulbrich
Presses Universitaires de Bordeaux
Mémoires vives
Autre version disponible
Il s'agit de l'autobiographie de la comtesse Charlotte von Heyden née en 1684, mariée en 1704 à un noble prussien, le comte Schwerin.
La particularité de cette autobiographie est d'avoir une forte dimension spirituelle. Née de parents calvinistes, elle fut élevée à Wesel et à La Haye dans de grands sentiments de religion. Contre le vœu d'une partie de sa famille, elle épousa le comte Schwerin. On assiste à l'évolution religieuse de cette jeune femme. Tout se précipite quand le comte Schwerin est envoyé en 1716 à Vienne. Elle mesure la puissance d'attraction du catholicisme dans la capitale impériale, avec la musique, les sermons, les controversistes... Elle saute le pas, chez la comtesse Strattmann. D'abord tenue cachée, la conversion doit être avouée au mari qui affecte de l'ignorer. Mais le scandale n'en est pas moins là et les tensions entre les époux conduisent au départ de Königsberg de la comtesse enceinte, le 24 décembre 1720. Elle alla se réfugier à Breslau, en pays Habsbourg. C'est donc toute une vie qui, jusqu'à la fin de la narration en 1731, est relue à la lumière d'une conversion, sur un modèle qui est celui des Confessions de saint Augustin.
Suivre la trajectoire spirituelle de la comtesse permet de comprendre comment d'un calvinisme fervent mais exposé aussi aux idées fort peu religieuses de Fontenelle ou de La Chapelle, elle a pu passer au catholicisme baroque tel qu'il fleurissait à la Cour de Vienne ou sur les marges de la Pologne.
La particularité de cette autobiographie est d'avoir une forte dimension spirituelle. Née de parents calvinistes, elle fut élevée à Wesel et à La Haye dans de grands sentiments de religion. Contre le vœu d'une partie de sa famille, elle épousa le comte Schwerin. On assiste à l'évolution religieuse de cette jeune femme. Tout se précipite quand le comte Schwerin est envoyé en 1716 à Vienne. Elle mesure la puissance d'attraction du catholicisme dans la capitale impériale, avec la musique, les sermons, les controversistes... Elle saute le pas, chez la comtesse Strattmann. D'abord tenue cachée, la conversion doit être avouée au mari qui affecte de l'ignorer. Mais le scandale n'en est pas moins là et les tensions entre les époux conduisent au départ de Königsberg de la comtesse enceinte, le 24 décembre 1720. Elle alla se réfugier à Breslau, en pays Habsbourg. C'est donc toute une vie qui, jusqu'à la fin de la narration en 1731, est relue à la lumière d'une conversion, sur un modèle qui est celui des Confessions de saint Augustin.
Suivre la trajectoire spirituelle de la comtesse permet de comprendre comment d'un calvinisme fervent mais exposé aussi aux idées fort peu religieuses de Fontenelle ou de La Chapelle, elle a pu passer au catholicisme baroque tel qu'il fleurissait à la Cour de Vienne ou sur les marges de la Pologne.
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