Rudik, l'autre Noureev

Philippe Grimbert

Le Livre de poche

  • Conseillé par
    16 septembre 2017

    Rudik, le grand jeté

    Admiré, adulé même, envié voire haï, Rudolf Noureev fut tout cela à la fois. Régnant sur les scènes du monde entier à l’exception de celles de la Russie, il fut le plus grand danseur de son temps, un chorégraphe novateur qui revisita le répertoire classique, un directeur hors pair qui fit de l’Opéra de Paris, la meilleure compagnie. C’est cet homme que met en scène Philippe Grimbert dans « Rudik ».

    Au faîte de sa gloire, l’artiste, déprimé souhaite rencontrer le psychanalyste des stars, Tristan Feller. Il revient de son village d’enfance d’Oufa, où il a été autorisé, après 25 ans d’absence, à revoir sa famille. Mais la mère tant aimée n’a pas reconnu son « Rudik » : « Je n’ai pas de fils » a-t-elle soufflé dans un murmure, laissant Noureev dévasté.
    Démarre une cure qui très vite quitte les règles de la déontologie pure et dure. Ebloui par son patient, le thérapeute s’éloigne des règles de la psychanalyse : « pas de neutralité bienveillante, ni de distance » mais une sorte d’envoûtement face à cet homme libre et insoumis qui s’est choisi son existence.

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