Printemps des poètes

Œuvres complètes 9

9

Éditions de L'Olivier

27,60

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Jacqueline Huet, Jean-Pierre Carasso et Emmanuel Moses.
" Mes premiers écrits furent des poèmes. Ma première publication fut un poème. Je souhaite que sur ma tombe on grave les mots "Poète, nouvelliste, essayiste", dans cet ordre précis. "
Raymond Carver
Les dernières années de sa vie, reconnu et célébré par tous, Raymond Carver revient à ses amours poétiques. Souvenirs d'enfance, hommages à ses amis cinéastes et écrivains, inspirations nées à la lecture de Tchekhov, bonheurs simples de l'instant présent... Au fil de cette écriture d'une justesse épurée, c'est un Carver intime, fort et apaisé de ses victoires passées, qui se dévoile.
Ce neuvième tome des œuvres complètes de Raymond Carver (1938-1988) réunit ses trois derniers recueils de poésie, écrits entre 1985 et 1988. Il comprend des traductions inédites - Où l'eau s'unit avec l'eau et Jusqu'à la cascade, ainsi qu'une édition révisée de La Vitesse foudroyante du passé.


Des origines à nos jours

Libretto

13,00

Fille du désert, sans cesse alertée par la solitude et l’absence, la poésie arabe fut cultivée quinze siècles durant par une succession de génies remuants, iconoclastes, gourmands des mille et une saveur du verbe et des images qu’éveille dans le cœur de l’homme l’aiguillon du désir.



Fontaines destinées à réjouir les cœurs, jardins parfumés, filles offertes, tendres éphèbes aux yeux de gazelle, nuits éclairées de lune où circule le vin… Le poète nous murmure que cela est tout et rien, puisque la seule richesse vraiment désirable, pour l’homme bien né, est celle des mots.


Le fou de poésie

Albin Michel

20,99

Bashô est l'illustre auteur japonais de haïkus, courts poèmes de 3 vers. Cet album raconte son histoire véridique et ses déambulations dans le Japon du XVIIe siècle, avec ses amis, fous de poésie.
Bashô aime la paix, les pinceaux, la neige... et préfère les chemins vagabonds à la carrière de samouraï. Son jeune élève, Kikaku, le suit, l'imite, s'applique. En chemin, Bashô observe, écrit, capte la beauté de l'instant ; il ouvre des ateliers de poésie où chacun, homme ou femme, jeune ou vieux, rit, s'instruit et s'initie aux haïkus.

Frédéric Clément a préparé ses propres couleurs et choisi ses papiers japonais pour peindre superbement cette histoire de Bashô, véritable leçon de vie et de poésie


86,25

Philippe Jaccottet a lui-même choisi les œuvres rassemblées dans ce volume, y recueillant tout ce qu’on pourrait qualifier d’écriture «de création» et laissant de côté son travail de critique et de traducteur, ainsi que certains textes de circonstance liés à des voyages ou à des hommages ; il a veillé à ce que ses livres apparaissent selon la chronologie de leur publication initiale, qui était jusqu’alors parfois masquée par des regroupements éditoriaux ultérieurs. Recueils de poèmes et livres de prose alternent d’abord, bientôt ponctués à intervalles plus ou moins réguliers par les notes de carnets qu’égrènent les différentes livraisons de La Semaison. Retrouvant leur titre unique, celles-ci sont ici restaurées dans toute la cohérence de leur projet et complétées par les Observations, 1951-1956, longtemps inédites et qui sont comme l’amorce de ces semences littéraires rassemblant choses vues, choses lues et choses rêvées. L’évolution des poèmes est frappante : des sonnets rimés de L’Effraie (1953) aux pièces brèves et épurées d’Airs (1967) se fait sentir l’influence des révélations majeures que furent les paysages de Grignan et les haïku japonais. Par les chants plus tourmentés des livres de deuil qui se succèdent ensuite, de Leçons (1969) à Pensées sous les nuages (1983), le poète tente de maintenir le flux des mots malgré la mort qui semble faire vaciller jusqu’au langage. À partir de Cahier de verdure (1990), proses poétiques et vers se mêlent au sein d’un même recueil. Une forme éminemment personnelle s’invente, se concentrant sur les éclats de joie épars dont il s’agit de restituer la lumière. Comment embrasser à la fois le clair et le sombre, le grave et le léger, le tout et le rien ? L’œuvre de Jaccottet s’impose par l’exigence de sa quête, la pureté rayonnante et sans affectation de son chant - «L’effacement soit ma façon de resplendir», écrivait-il dès L’Ignorant (1957). Sans céder jamais à l’épanchement, se refusant autant au nihilisme qu’à l'exaltation - à «l’écœurant brouillard d’un certain lyrisme» -, elle trouve certes dans la beauté subtile et poignante de la nature - lumière d’hiver, vergers en fleurs - une réponse vitale à la violence du monde et au désenchantement. Mais cette beauté n’a rien d'un refuge éthéré ; elle est comme une lame qui permet de creuser dans l’opaque. Cette poésie, nourrie d’ombre, s’écrit avec le vide et contre lui.
Philippe Jaccottet a lui-même choisi les œuvres rassemblées dans ce volume, y recueillant tout ce qu’on pourrait qualifier d’écriture «de création» et laissant de côté son travail de critique et de traducteur, ainsi que certains textes de circonstance. Recueils de poèmes et livres de prose alternent d’abord, ponctués par les notes de carnets qu'égrènent les différentes livraisons de La Semaison.


Anthologie poétique au pays de toutes les enfances

Rue du Monde

21,85

Anthologie de poèmes autour des enfances d'ici et d'ailleurs, établie par Jean-Marie Henry.
Illustrations de Solenn Larnicol.

Chedid, Cadou, Guillevic, Hugo, Rimbaud, Queneau... Des écrivains de tous horizons posent sur l'univers de l'enfance leur sensibilité et leur humour. La naissance, l'école, les mondes imaginaires, les peurs, des moments de vie universels mis en images par le jeune talent Solenn Larnicol.