- EAN13
- 9782358731393
- ISBN
- 978-2-35873-139-3
- Éditeur
- Le Bruit du temps
- Date de publication
- 03/2020
- Nombre de pages
- 60
- Dimensions
- 20,6 x 13,5 x 0,1 cm
- Poids
- 1 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Offres
Par le titre qu’il a choisi, Emmanuel Moses place d’emblée son
poème dans la lignée la plus exigeante, qu’il s’agisse du genre
musical qui a donné à la musique de chambre ses plus hauts chefs
d’oeuvre ou des Four Quartets, le recueil du poète anglais T. S. Eliot
qui, déjà, se référait à la musique et à sa capacité d’ « entretisser
plusieurs thèmes qui, superficiellement, ne semblent pas liés ». Et
de fait, comme ceux de son illsutre devancier, le Quatuor d’Emmanuel
Moses est une sorte de méditation philosophique en quatre
mouvements. Il y est question du hasard et de l’émerveillement de
la rencontre, amoureuse ou non (premier mouvement) ; du temps,
de notre incapacité à le saisir, et des attitudes possibles face à lui :
la différence, la distinction d’où procèdent toutes les choses créées
ou l’indifférence qui relève sans doute de la divinité (deuxième
mouvement) ; de la mémoire et des souvenirs personnels ou historiques
évoqués au fil des rues de Jérusalem ou de Paris qu’arpente
le poète (troisième mouvement) ; de l’amour enfin, qui est comme
un feu qui semble pouvoir suspendre le temps, et de sa proximité
avec la mort (quatrième mouvement).
poème dans la lignée la plus exigeante, qu’il s’agisse du genre
musical qui a donné à la musique de chambre ses plus hauts chefs
d’oeuvre ou des Four Quartets, le recueil du poète anglais T. S. Eliot
qui, déjà, se référait à la musique et à sa capacité d’ « entretisser
plusieurs thèmes qui, superficiellement, ne semblent pas liés ». Et
de fait, comme ceux de son illsutre devancier, le Quatuor d’Emmanuel
Moses est une sorte de méditation philosophique en quatre
mouvements. Il y est question du hasard et de l’émerveillement de
la rencontre, amoureuse ou non (premier mouvement) ; du temps,
de notre incapacité à le saisir, et des attitudes possibles face à lui :
la différence, la distinction d’où procèdent toutes les choses créées
ou l’indifférence qui relève sans doute de la divinité (deuxième
mouvement) ; de la mémoire et des souvenirs personnels ou historiques
évoqués au fil des rues de Jérusalem ou de Paris qu’arpente
le poète (troisième mouvement) ; de l’amour enfin, qui est comme
un feu qui semble pouvoir suspendre le temps, et de sa proximité
avec la mort (quatrième mouvement).
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