3 - Correspondances

Le troisième et dernier volume des correspondances (1930-1941) de Guy de Pourtalès voit s'accomplir son œuvre dans toutes ses implications non seulement littéraires, mais éthiques, esthétiques et spirituelles. Se nouent les grands dialogues avec Bloch, Burckhardt, Zweig, Louis Jouvet et la présence dans cette correspondance de Proust ou de Rilke accompagnent l’élaboration des grandes œuvres. De Nous à qui rien n’appartient (1931), à Wagner, histoire d’un artiste (1932), puis de La Pêche miraculeuse (1937) à Berlioz et l’Europe romantique (1939), Pourtalès élargit et complexifie sa vision, synthétisant tout un siècle qu’il nomme « l’Europe romantique » et dont il vit le déclin.