Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

11,73
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24 janvier 2015

Secret de famille

4 voix d'enfants, 4 époques. Tous ont un lien de parenté, tous nous raconte un ou plusieurs jours de leur enfance avec leurs questions, leurs doutes, leurs espoirs.

L'auteure remonte le temps avec chaque membre de cette famille, nous laissant découvrir leurs liens, ou plutôt, parfois, leur absence de liens.

Arrivée à la fin du roman, j'ai eu envie de le reprendre pour l'éclairer de la révélation des dernières pages. Et en effet, tout s'éclaire.

Me voici donc devenue une fan de l'auteure qui sait me surprendre à chaque roman. Son style est fluide, et ses propos toujours profond.

L'image que je retiendrai :

Celle des gros grains de beauté que chaque enfant de la famille découvre sur son corps, et qui deviennent des talismans.

http://motamots.canalblog.com/archives/2015/01/15/30587311.html

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21 janvier 2015

19e siècle, Angleterre

Ca commençait mal : la couleur blanche citée toutes les trois phrases ; des comparaisons avec le blanc, au cas où le lecteur serait un peu long à la détente.

Et puis finalement, j'entre dans l'histoire.

Le style ne m'a pas déplu, ni les phrases sans majuscule. J'ai plus été déroutée par la brutalité du père, le travail sans fin, l'absence de sentiments.

La révélation finale n'est pas étonnante, finalement, malgré sa dureté.

J'ai aimé le personnage de mary, sa franchise et sa compréhension rapide des choses de la vie. Son entêtement, jusqu'au bout.

L'image que je retiendrai :

Celle de mary, entrant dans le boudoir de madame et ne sachant pas ce qu'est un oreiller ni à quoi sert une salle à manger, étonnée devant le bleu coordonné de la pièce.

http://motamots.canalblog.com/archives/2015/01/13/31274458.html

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21 janvier 2015

café, Paris, Prix Nobel

Voici un roman nostalgique à plusieurs voix sur Louki.

Qui est-elle ? Que faisait-elle au Condé ? Quel est son vrai prénom ? Quelle a été sa vie, juste avant le drame ?

De Louki, nous n'apprendrons pas grand chose. Mais ce n'est pas le plus important. L'auteur nous emmène Place Blanche et sur les contreforts de Montmartre, sa géographie secrète.

J'ai aimé, l'espace d'une après-midi, me laisser porter par la plume de l'auteur nobélisé (excusez du peu), et me promener dans les cafés de Paris.

L'image que je retiendrai :

Celle de l'adolescente Louki se promenant seule le soir pendant que sa mère travaille.

http://motamots.canalblog.com/archives/2015/01/12/30933273.html

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21 janvier 2015

artiste, peintre

Quelle déception, la lecture de ce roman !
Bon, j'ai compris pourquoi l'auteur revenait à la ligne à chaque phrase. OK. Mais cela n'a pas suffit à faire surgir une émotion particulière.
D'abord parce que l'auteur est omniprésent dans les lignes qu'il écrit sur une artiste. C'est bien qu'il soit allé sur les pas même de Charlotte, qu'il ait vue sa maison ou son collège. J'en suis ravie pour lui, mais et après ?
Charlotte a lu Dostoïevski et Kafka : super ! Qu'est-ce qu'elle en retire ? Qu'est-ce que cela lui a apporté ?
Charlotte peint dans des couleurs chaudes, mais impossible de trouver une description de son geste, de son "phrasé", de ce qui fait la particularité de ses toiles. Si vous voulez le savoir, consulter Google.
L'univers familiale et les suicides de ses branches féminines sont également rabâchées. Mais qu'est-ce que cela apporte de profondeur à la réflexion de l'artiste ?
Au final, un roman bien plat qui va jusque dans la chambre à gaz avec Charlotte et son gros ventre.
L'image que je retiendrai :
Celle du don des toiles de Charlotte Salomon au Musée historique juif d'Amsterdam qui ne l'expose même pas en permanence.

http://motamots.canalblog.com/archives/2015/01/10/31293198.html

roman - traduit de l'espagnol par Nelly et Alex Lhermillier

Grasset

24,72
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21 janvier 2015

Chine, médecine légale

Ca s'enchaîne et ça ne s'arrête jamais dans ce roman. Si vous ouvrez ces pages, prenez votre souffle avant de plonger dans la Chine du 12e siècle.

Je ne sais pas si la vie du véritable Ci Song a été aussi mouvementée, mais je n'aurais pas aimé la vivre ! Il se fait battre comme plâtre, perd sa famille en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, échappe de peu à la mort plusieurs fois, et ce n'est que le début....

Heureusement, ce jeune homme a de la ressource, n'a pas peur de travailler et en a dans la caboche. Il parviendra donc à se sortir des situations périlleuses, ne craignez rien.

Il est aussi parfois un peu naïf. On lui pardonne, il n'a pas 25 ans.

Alors on apprend pleins de choses sur les débuts de la médecine légale, sur le Confusianisme et les traditions de la Chine du 12e siècle.

Mais que l'enchaînement des faits va vite, à peine le temps de respirer.

L'image que je retiendrai :

Celle des mouches se posant sur la faucile du frère de Ci, l'accusant et le condamnant à mort, début des ennuis pour le futur lecteur de cadavres, mais aussi clé du dénouement du roman.

http://motamots.canalblog.com/archives/2015/01/07/31050451.html