- EAN13
- 9782246814788
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 04/10/2017
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Grasset 19,55
« L’entropie, c’est quoi ?
L’entropie, ça va avec l’impéritie, comme la poule avec l’oeuf et vice-versa.
Comme Moïse et la fille de Pharaon. Comme la vérole et le bas-clergé. Comme
la manne et le désert.
Mais encore ? L’entropie, c’est quand tout empire, empiriquement et in situ,
et qu’on peut plus échapper à l’empire du pire. L’entropie, c’est simple, dit
la Poulette, l’entropie, c’est notre père. »
Quand un bricolo-parachutiste se lance dans des travaux de terrassement avec
ses deux enfants, et que le tout nous est conté par une styliste qui joue de
tous les claviers référentiels (Rabelais, Céline, Queneau, Melville, London,
Vallès, Twain, Wittig…), le lecteur jouit deux fois : du texte littéral en
surface, du jeu littéraire en profondeur.
Une bétonneuse indomptable, des mesures suspectes, un koala en peluche, des
jurons (« On apprenait du vocabulaire, tous les mots techniques de l’art :
clef de 12, salope, goupille, joint, vérole, collier, cruciforme, putain et
va t’faire foutre ») et une Guerre des boutons version Pantagruel ...
Une machine à laver ensablée, une dalle en béton à couler, le parkinson de
la bétonneuse qui précipite Poulette, la sœur cadette, toute entière « dans
l’béton », transformée en statue de pierre : Une catastrophe plus
catastrophique qu’Azincourt, les Thermopyles, Waterloo…
La course du père à travers les champs, le renfort d’un taureau :
décoffrera-t-on à temps la sœur Poulette ?
L’entropie, ça va avec l’impéritie, comme la poule avec l’oeuf et vice-versa.
Comme Moïse et la fille de Pharaon. Comme la vérole et le bas-clergé. Comme
la manne et le désert.
Mais encore ? L’entropie, c’est quand tout empire, empiriquement et in situ,
et qu’on peut plus échapper à l’empire du pire. L’entropie, c’est simple, dit
la Poulette, l’entropie, c’est notre père. »
Quand un bricolo-parachutiste se lance dans des travaux de terrassement avec
ses deux enfants, et que le tout nous est conté par une styliste qui joue de
tous les claviers référentiels (Rabelais, Céline, Queneau, Melville, London,
Vallès, Twain, Wittig…), le lecteur jouit deux fois : du texte littéral en
surface, du jeu littéraire en profondeur.
Une bétonneuse indomptable, des mesures suspectes, un koala en peluche, des
jurons (« On apprenait du vocabulaire, tous les mots techniques de l’art :
clef de 12, salope, goupille, joint, vérole, collier, cruciforme, putain et
va t’faire foutre ») et une Guerre des boutons version Pantagruel ...
Une machine à laver ensablée, une dalle en béton à couler, le parkinson de
la bétonneuse qui précipite Poulette, la sœur cadette, toute entière « dans
l’béton », transformée en statue de pierre : Une catastrophe plus
catastrophique qu’Azincourt, les Thermopyles, Waterloo…
La course du père à travers les champs, le renfort d’un taureau :
décoffrera-t-on à temps la sœur Poulette ?
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