- EAN13
- 9782253093206
- Éditeur
- Le Livre de poche
- Date de publication
- 09/02/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Édition enrichie (Préface, notes, chronologie et bibliographie)
« Qu'il fasse beau, qu'il fasse laid, c'est mon habitude d'aller sur les cinq
heures du soir me promener au Palais-Royal... » Et celui que Diderot rencontre
ce jour-là est le neveu du célèbre musicien Jean-Philippe Rameau. Les voilà
réunis au Café de la Régence, au milieu des buveurs et des joueurs d'échecs,
et l'entretien entre LUI et MOI est une satire qui ne ménage pas les puissants
du jour, financiers aussi bien qu'adversaires de l'Encyclopédie. Et cette
vigueur polémique est pour beaucoup dans le charme étrange de ce dialogue où
Diderot égrène les idées, les jeux de mots, les anecdotes, les formules et les
aperçus sur tous les sujets, dans un entretien libre et jaillissant, pétillant
de verve et d'ironie.
Diderot n'a jamais parlé du Neveu dont on ne sait quand il fut composé, et le
texte a d'abord cheminé sous le manteau. En 1805, Goethe y voit sans conteste
l'un des chefs-d'oeuvre de Diderot, le traduit, et, en 1821, c'est la
traduction de sa traduction qu'on propose au public comme un inédit. Le
manuscrit autographe ne sera découvert, par hasard, qu'en 1890.
Edition de Pierre Chartier.
Texte intégral.
« Qu'il fasse beau, qu'il fasse laid, c'est mon habitude d'aller sur les cinq
heures du soir me promener au Palais-Royal... » Et celui que Diderot rencontre
ce jour-là est le neveu du célèbre musicien Jean-Philippe Rameau. Les voilà
réunis au Café de la Régence, au milieu des buveurs et des joueurs d'échecs,
et l'entretien entre LUI et MOI est une satire qui ne ménage pas les puissants
du jour, financiers aussi bien qu'adversaires de l'Encyclopédie. Et cette
vigueur polémique est pour beaucoup dans le charme étrange de ce dialogue où
Diderot égrène les idées, les jeux de mots, les anecdotes, les formules et les
aperçus sur tous les sujets, dans un entretien libre et jaillissant, pétillant
de verve et d'ironie.
Diderot n'a jamais parlé du Neveu dont on ne sait quand il fut composé, et le
texte a d'abord cheminé sous le manteau. En 1805, Goethe y voit sans conteste
l'un des chefs-d'oeuvre de Diderot, le traduit, et, en 1821, c'est la
traduction de sa traduction qu'on propose au public comme un inédit. Le
manuscrit autographe ne sera découvert, par hasard, qu'en 1890.
Edition de Pierre Chartier.
Texte intégral.
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