- EAN13
- 9782755504088
- Éditeur
- Fayard/Mille et une nuits
- Date de publication
- 03/03/2010
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Dans ce petit traité, le Béotien Plutarque (46-125 après J.-C.) adopte un ton
enflammé pour dénoncer la frayeur des superstitieux devant les dieux. Le mot
grec pour « superstition », littéralement « crainte des daimônes », est un mal
dont la Grèce souffre depuis longtemps, mais il a été poussé à son paroxysme
par la propagation des cultes étrangers. En observateur amusé, Plutarque
traque les « divagations » du comportement humain et témoigne de scènes
aberrantes : un malheureux, assis par terre devant sa maison, tremble de se
croire l’objet de la colère céleste ; un autre se roule tout nu dans la fange
et confesse à haute voix des fautes imaginaires, etc. S’opposant violemment à
Epicure, il dénonce à l’occasion avec virulence un mal encore plus grave à ses
yeux : l’indifférence de l’athéisme, pour prôner la piété raisonnable et
éclairée du philosophe. L’édition a été établie d’après le traité 14 de
l’édition allemande de Teubner (1925), qui reprend elle-même le traité 21 des
œuvres de Plutarque compilées par le moine byzantin Maxime Planude (XIIIe
siècle).
enflammé pour dénoncer la frayeur des superstitieux devant les dieux. Le mot
grec pour « superstition », littéralement « crainte des daimônes », est un mal
dont la Grèce souffre depuis longtemps, mais il a été poussé à son paroxysme
par la propagation des cultes étrangers. En observateur amusé, Plutarque
traque les « divagations » du comportement humain et témoigne de scènes
aberrantes : un malheureux, assis par terre devant sa maison, tremble de se
croire l’objet de la colère céleste ; un autre se roule tout nu dans la fange
et confesse à haute voix des fautes imaginaires, etc. S’opposant violemment à
Epicure, il dénonce à l’occasion avec virulence un mal encore plus grave à ses
yeux : l’indifférence de l’athéisme, pour prôner la piété raisonnable et
éclairée du philosophe. L’édition a été établie d’après le traité 14 de
l’édition allemande de Teubner (1925), qui reprend elle-même le traité 21 des
œuvres de Plutarque compilées par le moine byzantin Maxime Planude (XIIIe
siècle).
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