Les retraités

L'auteur a toujours eu le respect des anciens. Ses parents, malheureusement disparus relativement jeunes, n'ont pas goûté le repos mérité de la retraite et ne lui ont pas procuré ce plaisir de choyer son vieux père et sa vieille mère. Peut-être est-ce ce manque de réciprocité envers ses anciens qui l'a alors poussé à écrire sur cette partie de la société qui depuis quelques temps subit les attaques des réformateurs pour déterminer l'âge optimum de la retraite pour équilibrer le budget de ces dépenses... C'est donc un humble hommage à ces vieux travailleurs qui furent élevés dans une société relativement figée qui rendait la vie plus stable et plus sereine que celle d'aujourd'hui. Quand on vieillit, la tranquillité et l'absence de soucis financiers demeurent des biens très précieux ! Certains trouveront dans cette vision une mentalité rétrograde et conservatrice qui n'accepte ni le progrès social ni la discussion sur cet important problème de société qu'est le financement pérenne des retraites.