Chronique vénitienne
EAN13
9782204088534
ISBN
978-2-204-08853-4
Éditeur
Cerf
Date de publication
Collection
Littérature
Nombre de pages
159
Dimensions
21,5 x 13,5 x 1,4 cm
Poids
206 g
Langue
français
Code dewey
843
Fiches UNIMARC
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Chronique vénitienne

De

Cerf

Littérature

Indisponible
Dans " Venise la rouge ", rien ne bouge, du moins en apparence. La cité, à la fin du XVIe siècle, a perdu de son importance. Elle se contemple dans ses fastes immuables. L'ambassadeur de France est désœuvré. Il passe une partie de son temps avec un moine aussi ardent que savant, Paolo Sarpi. Il a lié amitié avec le doge, Alvise Mocenigo, et sa fille adoptive, Emilia. Autour d'elle, de jeunes patriciens veulent tirer de sa torpeur la Sérénissime. Leur agitation reste étrangère à Emilia, qui est d'abord amoureuse de l'un d'eux, Leonardo Dona. Les deux jeunes gens préféreront cependant rester à distance l'un de l'autre. Un petit tableau du palais de Mocenigo les a convaincus que la sérénité de cette amitié amoureuse était ce qui leur convenait le mieux. La distance alliée à la proximité est aussi au centre de la piété de Samuel, l'ami juif de Sarpi et d'Emilia. Ni la peste, ni la persécution ne parviendront à l'ébranler. Il vit sa réclusion dans un couvent de dominicains comme une divine aubaine. L'amour, la politique et la religion se croisent et se recroisent dans ce roman qui est aussi un hommage à la beauté intérieure de Venise. -- In 'Venise la rouge', nothing stirs, at least on the surface. The city, at the end of the 16th century, has lost its influence. It contemplates its past glory from its position of perpetual splendour. The French Ambassador is indolent. He spends some of his time with a monk, as fervent as he is erudite, Paolo Sarpi. He has made friends with the Doge, Alvise Mocenigo, and his adoptive daughter, Emilia. The young patricians who hang around her want to shake the Serenissima out of her torpor. Their agitation is strange to Emilia, who is in love with one of them, Leonardo Dona. Yet the two young people prefer to keep their distance. A little painting in the Pallazo Mocenigo convinced them that the serenity of their loving friendship was their best option. The alliance of distance and proximity also lies at the centre of Samuel's piety, Sarpi and Emilia's Jewish friend. Neither the plague, nor persecution, succeeds in unsettling his tranquillity. His life in the reclusion of a Dominican monastery is like a divine blessing. Love, politics and religion constantly intertwine in this novel which is also a tribute to the inner beauty of Venice.
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