La sexy attitude des Paresseuses
EAN13
9782501058995
ISBN
978-2-501-05899-5
Éditeur
Marabout
Date de publication
Collection
Psychologie
Nombre de pages
304
Dimensions
18 x 13 cm
Poids
306 g
Langue
français
Code dewey
646.3
Fiches UNIMARC
S'identifier

La sexy attitude des Paresseuses

De

Marabout

Psychologie

Offres

Illustration de couverture : Soledad Bravi
Copyright © Hachette Livre (Marabout) 2009

ISBN : 978-2-501-06076-9images

Remerciements

Un grand merci à celle qui m'a écoutée et soutenue tout au long de la rédaction de ce livre, et qui a su me dépanner en cas de crise d'inspiration : Jeanne-Aurore Colleuille. « Je n'ai pas d'amie comme toi, non, non, non, pas d'autre amie... que toi. » (C'est fou comme parfois la vie ressemble à un tube de Stephan Eicher !)

Et un tendre merci à Vincent, pour sa perplexité face aux conseils du chapitre 4, ainsi qu'à Tess et à Éva, qui liront peut-être ce livre dans quinze ans... si leur maman le leur permet.

Avant-propos

Pourquoi ce guide va vous aider

Sexy : le mot n'a jamais été aussi à la mode depuis les années 1980,époque à laquelle le couturier Azzedine Alaïa habillait de ses robes seconde peau des créatures au corps de rêve comme Naomi Campbell. Il suffit pour s'en convaincre de taper « sexy » sur Google et de voir s'afficher des milliers de sites : certains visiblement pornos, sur lesquels on n'a pas la moindre envie de cliquer, mais aussi une avalanche de « blogs sexy », de « tops des sexy people » et de « vidéos sexy » sur YouTube, qui attestent l'obsession générale pour le concept. Il y a aussi les magazines qui nous enjoignent à être « sexy dans son jean », à avoir un « corps sexy » et même des « sexy hair ». Peut-être est-ce parce que la décennie des eighties fait son come-back dans les boutiques avec des leggings argentés, des microshorts et des robes en stretch ? Toujours est-il que si les années 1990 étaient celles du minimalisme cosy, la décennie 2000 a revendiqué le retour de la bombe attitude. Les robes sur tapis rouge sont devenues de plus en plus révélatrices : terminée, Gwyneth Paltrow en long jupon Calvin Klein, place à Halle Berry en Elie Saab moulant et transparent. Être sexy est devenu un diktat. À tel point que certaines ont fini par en avoir ras le Wonderbra : le groupe Cansei de Ser Sexy par exemple, alias« Fatigué(e) d'être sexy » en portugais, dont les membres sont originaires du Brésil, le pays de Gisèle Bundchën, le territoire de la bomba par excellence.

Fatiguée, mais pourquoi ? Sûrement parce que le terme « sexy » véhicule une connotation misogyne qui ramène aux vieilles idées de femme-objet tout juste bonne à faire fantasmer les hommes. Et parce que immédiatement on songe ongles peints en rouge sang (au moins une demi-heure d'entretien tous les trois jours), recourbateur de cils (cet instrument barbare qui ne sert jamais au commun des mortelles) et tailleur moulant le popotin (que l'on agite en marchant, bien entendu). Bref, vu sous cet angle, sexy, c'est forcément très très vieillot, et c'est beaucoup trop de boulot.

Pourtant, regardez des filles comme Monica Bellucci, Scarlett Johansson, Penélope Cruz ou Angelina Jolie, qui incarnent chacune une des définitions du mot : d'accord, elles ont des plastiques plus qu'enviables, mais leur créneau, ce n'est pas franchement « sois belle et tais-toi ». Au contraire, leur capacité à devenir les égéries de grands cinéastes, leurs choix artistiques singuliers (Scarlett a enregistré un album de reprises de Tom Waits, Penélope s'amuse à jouer les stylistes chez Mango) ou leur engagement au quotidien (Angelina Jolie s'investit à fond pour tous les enfants du monde, tandis que Monica répète à longueur d'interview qu'il faut s'aimer quel que soit son physique) participent à 100 % de leur aura. Elles sont sexy, mais sans jamais tirer leur image vers le bas. C'est tout l'inverse d'une Pamela Anderson, qui n'a guère fait mieux que la série Alerte à Malibu, et qui, avec ses lèvres charnues et ses seins gonflés, est la proie facile des tabloïds. Elle est perçue comme sexy, certes, mais avec un ascendant trash. Et aucune fille n'a envie de ressembler à ça. D'ailleurs, tous les psychologues vous le diront : être trop ouvertement hot correspond en réalité à un appel au secours, à un besoin obsessionnel d'être regardée et protégée (et donc pas du tout à une fille bien dans sa peau qui nagerait dans le sexe comme si c'était totalement naturel). Ce fut le cas fameux de Marilyn Monroe, qui essayait de compenser une enfance triste. Et c'est même celui de notre Emmanuelle Béart, qui a reconnu, dans une interview au magazine Elle, s'être fait refaire les lèvres parce que à l'époque, ça correspondait à « un manque »...

Soyons réalistes : on rêve toutes d'être sexy. Mais avec classe. Sans vulgarité. Et sans avoir à passer sous le bistouri ou à faire des piqûres de Botox®. Sans avoir l'air de le faire exprès, en fait. Le but n'est pas d'être une tombeuse qui transforme les hommes en loups comme dans un dessin animé de Tex Avery ; le but est plutôt d'être piquante, drôle, craquante. Un peu comme dans ces comédies romantiques où l'héroïne n'est pas forcément la plus belle, ni la plus populaire, ni la plus parfaite, mais où pourtant le héros est définitivement accro au bout d'une heure vingt. La fille sexy est celle qui a de la personnalité et du peps, celle qui ne focalise pas sur ses cuisses, celle qui a su faire de ses défauts des qualités. Bref, c'est moi, si je veux.

Sauf que se transformer en Meg Ryan dans Quand Harry rencontre Sally ou en Catherine Zeta-Jones dans Intolérable cruauté ne se fait pas en un claquement de doigts. D'où ce petit guide pour booster sa sexy attitude de la manière la plus pragmatique possible, sans renoncer à sa dignité, à sa morale, à ses principes, à sa pudeur. Ni évidemment à sa paresse légendaire.chapitre 1

Comment savoir ce qui est sexy...
ou pas
images

Comment en finir avec les clichés : « Suis-je obligée de mettre une minijupe en stretch ? »

Mettez deux filles côte à côte. L'une a les cheveux platine, un décolleté généreux, une jupe qui lui moule les hanches et des talons vertigineux. L'autre a les cheveux lâchés, une chemise de bûcheron, un jean évasé et une paire de Converse. Laquelle est la plus sexy ? Le réflexe serait de répondre : « La première ! » Sauf que ce ne sera pas forcément le cas. Si elle s'appelle Marilyn Monroe ou Scarlett Johansson, d'accord. Mais si c'est la voisine du dessous, dont on voit la ligne des cheveux noirs repousser sous la décoloration à l'eau oxygénée, dont les seins semblent prêts à bondir hors d'un haut en Lycra, dont les cuissots sont boudinés dans une jupe rikiki et dont les mules ont l'air prêtes à s'effondrer sur son poids... Ben non, ça ne le fera pas. Quant à la seconde, si vous songez un instant que de toute façon elle ne peut pas être sexy en jean, baskets et sans maquillage, imaginez un peu si c'est Charlotte Gainsbourg ou Lou Doillon...

Tout ça pour dire que le cliché de la fille sexy grâce à sa panoplie super-aguicheuse, c'est juste... un cliché. On croit toujours que les hommes ne sont attirés que par les moues boudeuses et les seins qui pointent. Interrogez-les, et c'est d'ailleurs probablement ce qu'ils vous répondront. Sauf que les rapports de séduction au quotidien sont un peu plus subtils que ces idées toutes faites. Un garçon avance souvent des arguments tels que porte-jarretelles et bas résilles pour justifier son attirance envers une fille qui traverse la pièce. Mais c'est rarement vers elle qu'il va se diriger dans sa grande quête inconsciente de la femme idéale. Plutôt que de se jeter sur celle qui plaît uniformément à tous, il est probable qu'il va aller chercher du côté de celle qui est unique. Par ailleurs, il suffit d'ouvrir un magazine pour voir que les pages mode, qui ont quand même vocation à nous vendre des vêtements sous leur meilleur jour, ne sont pas peuplées que de femmes fatales, mais aussi, par exemple, de college girls sixties à la Marianne Faithfull, avec grosse frange et kilt écossais, de filles bronzées sous le soleil d'Ibiza, mais couvertes de tuniques amples et longues jusqu'aux pieds, ou encore de rockeuses eighties clones de Siouxsie Sioux en jean slim et tee-shirt destroy.

Mais alors, sexy, c'est quoi ? Les dictionnaires parlent de charme aguichant et de plaisir de plaire. Le genre de périphrase qui semble avoir été inventé par un vieux barbon pour répondre à la définition du mot « allumeuse ». D'accord, cette définition coll...
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...