Philosophie, science, religion (Cheikh Anta Diop), Le combat de Cheikh Anta Diop(Michel Ndoh), Le combat de Cheikh Anta Diop
EAN13
9782357590182
ISBN
978-2-35759-018-2
Éditeur
Alfabarre
Date de publication
Collection
LES FOURMIS ROU
Nombre de pages
152
Dimensions
21 x 14,5 x 1,2 cm
Poids
200 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Philosophie, science, religion (Cheikh Anta Diop), Le combat de Cheikh Anta Diop(Michel Ndoh)

Le combat de Cheikh Anta Diop

Alfabarre

Les Fourmis Rou

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Aperçu sur Michel Ndoh



Nous avons également choisi de publier cette étude qui donne une synthèse de l'œuvre de Cheikh Anta Diop, et l'analyse de sa réception par les milieux africains et européens.
Son auteur Michel Ndoh fit partie de ces étudiants camerounais en France qui durent se réfugier un peu partout dans les années 60, alors que le maquis n'était pas éteint au Cameroun indépendant.
En 1960 Michel Ndoh était vice-président de la FEANF et responsable du journal « L'étudiant d'Afrique noire », en remplacement de cet autre militant Osende Afana qui fut trahi et exécuté plus tard dans le maquis au Cameroun.
En février 61 après l'assassinat de Patrice Lumumba, les étudiants africains protestent et manifestent dans toutes les villes universitaires de France. Sur décision du gouvernement français sont expulsés Michel Ndoh, Joseph Etoundi, Jean-Marie Tchapchet, Ngono Woungly Massaga.
M. Ndoh rejoint la direction de l'UPC à Accra, il sera emprisonné au Ghana, après le coup d'État contre Kwamé Nkrumah. En 1971 il sera exilé en Italie, puis en Suisse où il participera à la réorganisation de l'UPC aux côtés de N.W. Massaga.
Ce n'est qu'en 1991 qu'il revient au Cameroun où il sera élu président du Parti.
Il meurt en 1998, et sera enterré dans son village à Ndom.

Donc à cette époque, juste après les Indépendances, les chefs et militants de l'UPC (union des populations du Cameroun) étaient poursuivis et souvent assassinés en Europe. Même la Suisse n'était pas à l'abri des méfaits du SDECE puisque Félix Moumié, chef de l'UPC, fut empoisonné à Genève.
Michel Ndoh était juriste. Militant panafricaniste, il était membre du Bureau Politique de l'UPC. Il était aussi collaborateur de la revue Genève-Afrique, et auteur d'une importante étude sur les réfugiés africains, parue en 1982 dans le numéro spécial consacré à ce thème1.

Son étude sur Cheikh Anta Diop est publiée en 1988. Mais, aujourd'hui la revue Genève-Afrique a disparu, et l'étude fut récupérée par Djibril Gningue, directeur de la publication Diaspora Africaine en février 2010, à l'occasion de l'anniversaire de l'égyptologue sénégalais.
Nous remercions Mr. Gningue de nous permettre de publier ce beau texte sous une forme plus agréable, et aisée à classer en bibliothèque.
Nous en conseillons la lecture à tous ceux qui désirent aborder la prose du grand Cheikh (parfois compacte et ardue), ou à ceux qui, l'ayant lue, souhaitent se rappeler les différents aspects de sa recherche multidisciplinaire, en particulier les détails archéologiques et biologiques qui lui permirent d'étayer ses thèses au fur et à mesure des découvertes en ces matières.
Nous signalons enfin la biographie que Cheikh Mbacke Diop a consacrée à son père aux éditions Ankh.


Lilyan Kesteloot
Université de Dakar
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