- EAN13
- 9782204141642
- ISBN
- 978-2-204-14164-2
- Éditeur
- Cerf
- Date de publication
- 30/06/2022
- Collection
- CERF-PATRIMOINE
- Dimensions
- 23 x 15,2 x 2,8 cm
- Poids
- 702 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La vanité et la rhétorique de la prédication au XVIIe siècle - Sermons et peintures
De Christabelle Dieuaide
Cerf
Cerf-Patrimoine
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Christabelle Dieuaide explore l'expression de la vanité dans des œuvres oratoires (sermons catholiques et protestants) et picturales (Vanités, tableaux d'autel) du XVIIe siècle, afin de voir de quelle manière le concept de la vanité permet de renouveler la rhétorique de la prédication. Il s'agit de montrer que le concept de vanité est, dans la prédication, un enjeu théologique et littéraire.
Signe de la place importante occupée par la prédication dans la vie sociale et religieuse au XVIIe siècle, catholiques et protestants se pressent dans les églises et dans les temples pour écouter leurs pasteurs respectifs prêcher la vanité du monde. Il se trouve que c'est aussi au début de ce siècle qu'un genre pictural, qui ne dit pas encore son nom – la Vanité –, apparaît, associant à un réalisme saisissant un langage symbolique puissant qui ne manque pas de faire écho aux sermons des prédicateurs. L'époque est donc celle d'une pastorale de la vanité qui, loin d'être usée (le topos est ancien), ou asséchante (ne s'agit-il pas de dire le rien ?), se révèle être, bien au contraire, la force motrice d'une rhétorique renouvelée.
Signe de la place importante occupée par la prédication dans la vie sociale et religieuse au XVIIe siècle, catholiques et protestants se pressent dans les églises et dans les temples pour écouter leurs pasteurs respectifs prêcher la vanité du monde. Il se trouve que c'est aussi au début de ce siècle qu'un genre pictural, qui ne dit pas encore son nom – la Vanité –, apparaît, associant à un réalisme saisissant un langage symbolique puissant qui ne manque pas de faire écho aux sermons des prédicateurs. L'époque est donc celle d'une pastorale de la vanité qui, loin d'être usée (le topos est ancien), ou asséchante (ne s'agit-il pas de dire le rien ?), se révèle être, bien au contraire, la force motrice d'une rhétorique renouvelée.
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