- EAN13
- 9782251340241
- ISBN
- 978-2-251-34024-1
- Éditeur
- Belles Lettres
- Date de publication
- 1938
- Collection
- Classiques de l'histoire au Moyen Âge
- Nombre de pages
- 306
- Dimensions
- 19,5 x 12,5 x 2 cm
- Poids
- 800 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La Conquête de Constantinople.
Tome I (1199-1203) et tome II (1203-1207)
Geoffroi de Villehardouin
Belles Lettres
Classiques de l'histoire au Moyen Âge
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Il est probable que Villehardouin n’a pas écrit son histoire au jour le jour, mais aussitôt après les événements qu’il narre, c’est-à-dire entre 1207 et 1213. La précision et l’exactitude de ses souvenirs est frappante ; sa chronologie est très sûre, de plus il analyse fidèlement les actes qu’il cite et souvent en reproduit le contenu. Si le souci de se justifier d’avoir contribué à faire dévier l’expédition de la Terre sainte et de l’Egypte musulmane vers l’Empire chrétien de Constantinople est évident dans son récit, Villehardouin est d’une véracité qui, bien souvent attaquée, a été reconnue et confirmée par les travaux historiques les plus récents.
L’ouvrage couvre la période 1199-1207. Il commence avec la prédication de la Quatrième Croisade par Foulques, curé de Neuilly-sur-Marne, et s’arrête avec la mention de la mort de Boniface de Montferrat à Messinople, protecteur de Villehardouin.
Bien que la préoccupation du style soit tout à fait absente de l’œuvre de Villehardouin, qui ne pense qu’à introduire de la clarté dans le récit d’événements complexes et embrouillés, ce désir de rigueur et de clarté donne à l’œuvre une tenue et une dignité qui n’excluent pas le pittoresque des descriptions et des reconstitutions ; certaines pages telles que la conclusion du traité à Venise, l’apparition de Constantinople aux yeux des Croisés, l’attaque de la ville, la mort de Montferrat, sont de véritables pages d’anthologie.
Il est probable que Villehardouin n’a pas écrit son histoire au jour le jour, mais aussitôt après les événements qu’il narre, c’est-à-dire entre 1207 et 1213. La précision et l’exactitude de ses souvenirs est frappante ; sa chronologie est très sûre, de plus il analyse fidèlement les actes qu’il cite et souvent en reproduit le contenu. Si le souci de se justifier d’avoir contribué à faire dévier l’expédition de la Terre sainte et de l’Egypte musulmane vers l’Empire chrétien de Constantinople est évident dans son récit, Villehardouin est d’une véracité qui, bien souvent attaquée, a été reconnue et confirmée par les travaux historiques les plus récents.
L’ouvrage couvre la période 1199-1207. Il commence avec la prédication de la Quatrième Croisade par Foulques, curé de Neuilly-sur-Marne, et s’arrête avec la mention de la mort de Boniface de Montferrat à Messinople, protecteur de Villehardouin.
Bien que la préoccupation du style soit tout à fait absente de l’œuvre de Villehardouin, qui ne pense qu’à introduire de la clarté dans le récit d’événements complexes et embrouillés, ce désir de rigueur et de clarté donne à l’œuvre une tenue et une dignité qui n’excluent pas le pittoresque des descriptions et des reconstitutions ; certaines pages telles que la conclusion du traité à Venise, l’apparition de Constantinople aux yeux des Croisés, l’attaque de la ville, la mort de Montferrat, sont de véritables pages d’anthologie.
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