Je ne sais pas vraiment par où commencer ce billet … il y a tellement de choses à dire ! Le contexte choisi par l’auteur est vraiment très intéressant car très riche en événements. L’affaire des poisons est une période qui m’a toujours beaucoup fascinée. Ce livre permet de voir très clairement ce qui s’est passé. Ceux qui sont réellement coupables et qui ont donc empoisonné d’autres personnes ou tout du moins essayé, et ceux, victimes de complots qui sont pris au piège par leurs ennemis et accusés à tort. Et ce que j’ai également bien aimé dans ce roman, c’est que tous les aspects de cette affaire sont abordés. Il y a bien entendu les nobles, mais les hommes de l’Église – si bien vus à l’époque – ne sont pas les derniers à avoir de sombres desseins et le récit le montre !

Bien que le rythme soit lent au début, ce qui a un peu freiné ma lecture je dois l’avouer, cela s’améliore considérablement par la suite. Le rythme s’accélère tandis que l’intrigue se complique et gagne en intérêt. L’histoire est constituée de plusieurs intrigues en apparence parallèles et qui petit à petit se rejoignent sans que le lecteur ne puisse vraiment deviner à l’avance pourquoi et comment. Elle est donc vraiment travaillée, et j’ai beaucoup aimé le fait que le dénouement final, celui qui donne toutes les réponses tant attendues à nos questions, se passe à notre époque aux côtés d’une descendante d’un des personnages principaux.

Cette intrigue très recherchée à mon goût est servie par une multitude de personnages. Malgré leur nombre élevé on ne se perd pas, car ils sont bien distincts les uns des autres. Il faut tout de même être vigilant pour ne pas s’embrouiller car les intrigues sont nombreuses et parfois on ne sait pas clairement qui prend la parole dans les dialogues, cela peut se révéler déstabilisant ! Cependant les personnages sont vraiment bien choisis, très attachants chacun à leur manière.
C’est le premier récit que je lis prenant Jean Racine, le célèbre dramaturge, comme personnage principal ce que j’ai trouvé innovant et original. Suivre ce personnage ayant réellement existé change de ce que j’ai pu lire jusqu’alors. Sa dulcinée et amante, Pascaline est attachante, surtout parce que l’on voit le piège se refermer tout doucement autour d’elle alors qu’elle-même ne voit rien arriver. L’auteur a réussi à la rendre si réelle à mes yeux que j’ai été étonnée d’apprendre qu’elle n’avait, en fait, jamais existé. Et enfin Marie-Pascale, dans sa quête de vérité sur l’un de ses ancêtres est touchante. C’est elle qui dénoue l’action et nous permet de tout comprendre. Je ne m’étends pas sur les autres personnages bien qu’ils soient tous aussi intéressants car ce sont ces trois là qui m’ont le plus marqués !

Au final, c’est un livre qui vaut vraiment la peine d’être lu. Voilà une belle histoire d’amour, dans un contexte historique hautement intéressant et un récit qui recoupe à plusieurs reprises la réalité. Si au début je ne savais pas vraiment quoi penser, je peux vous assurer que j’ai très vite accroché à l’histoire, aux personnages et à la plume de l’auteur également !

Le ton est donné dès les premières pages : le Chevalier d’Eon n’est pas comme les autres ! En effet il a un don assez spécial, outre l’imitation des courtisans, il peut se travestir en femme et berner toute l’assistance. Cette petite farce sans véritable mauvaise intention va l’emmener loin car c’est de là que tout part. Remarqué par le Roi, il devient agent secret au profit de la couronne de France. Je ne peux pas en dire beaucoup plus sans vous gâcher le plaisir de la découverte, mais croyez moi, l’histoire est très captivante. La mission qui lui a été assignée est surprenante pour quelqu’un comme moi qui ne connais pas la vie du Chevalier d’Eon. C’est peut-être parce que je suis bon public, mais durant ma lecture je n’ai pas cessé d’être étonnée par les nombreuses actions et rebondissements. Le thème de l’espionnage rajoute du piquant à l’aventure, et l’entoure d’une aura de mystère qui m’a charmée. De plus, bien que la cible principale de cette histoire soit les plus jeunes, cela ne se ressent pas spécialement dans l’écriture. La plume de l’auteur est très agréable à lire, les mots s’enchainent avec une vraie fluidité ce qui est très appréciable.

Anne-Sophie Silvestre a réussi à créer des personnages attachants. Particulièrement le jeune Chevalier, Charles-Geneviève de son prénom, qui m’a paru très sympathique, et je me suis surprise à espérer avec lui du succès de sa mission, ou tout du moins qu’elle se passe sans accroc majeur. Les autres agents secrets, car oui il n’est pas seul, sont tout aussi intéressants, et j’espère qu’on apprendra à faire leur connaissance dans les prochains tomes car nous ne savons malheureusement pas grand-chose d’eux !

Outre l’intrigue qui est intéressante, ce roman permet au lecteur de se plonger dans une époque peu connue, peu étudiée ou peu retenue. En effet on parle beaucoup de son prédécesseur le Roi-Soleil et de son petit fils, Louis XVI mais finalement peu de Louis XV. Par ailleurs, l’auteur en profite pour nous montrer la condition des femmes à cette époque, et quel meilleur moyen que celui d’un homme qui se déguise en femme. A lui se posent alors toutes sortes de limites et injustices qu’il n’avait pas en tant qu’homme et cela amène quelques situations assez cocasses qui m’ont beaucoup plu.

Au final, un livre que je vous recommande, il est vraiment agréable à lire, l’intrigue est très intéressante et retrace au passage la vie d’un personnage ayant vraiment existé. Il ne reste plus qu’à attendre août 2011 pour lire le tome 2 et retrouver notre charmant Chevalier !

Encore une fois je vous présente un vrai coup de cœur ! Voici le genre de livre qu’on a envie de dévorer pour connaitre la fin, tout en voulant le savourer le plus longtemps possible. Paradoxal n’est-ce pas ? Il y avait bien longtemps qu’une lecture ne m’avait pas donné cette sensation. Cependant, vous excuserez ce billet un peu décousu, car j’ai eu beaucoup de mal à écrire cette chronique, je ne savais pas par où commencer, quoi dire sur ce livre qui m’a totalement subjuguée!

Le style est très plaisant, les mots se suivent avec une fluidité étonnante, et au fur et à mesure de ma lecture, je me sentais comme envoûtée. De plus, j’ai trouvé que l’alternance du récit entre le passé des personnages et le présent renforce le rythme du roman et cela nous permet de comprendre petit à petit l’action qui se déroule dans le « présent ». L’intrigue se dévoile tout doucement à nos yeux …

L’Histoire est tout simplement passionnante, captivante … Bill Willingham revoit à travers ce récit le célèbre conte du Joueur de Flûte de Hamelin. Il utilise bien entendu l’histoire telle que tout le monde la connait, mais lui rajoute de la profondeur en tissant tout une intrigue autour. C’est vraiment très bien imaginé et l’univers qu’a créé le romancier est véritablement riche. La fin m’a un peu déçue par contre, j’ai trouvé qu’elle n’allait pas avec le reste du roman. Mais en y réfléchissant, elle est tout à fait logique, voire même, elle s’impose. Je crois que je n’ai pas aimé parce que je ne voulais pas tourner la dernière page du livre tout simplement ! Une petite chose que j’ai par contre beaucoup appréciée : l’humour est omniprésent, même dans les moments les plus horribles.

Venons-en maintenant aux personnages. Ils sont très variés et le plus marrant est qu’on en connait la plupart. Et pour cause, l’auteur utilise les héros de contes célèbres, tel que Blanche Neige ou encore le Grand Méchant Loup en nous racontant leur vie après le célèbre et pas toujours vrai « ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ».
Ce sont des personnages forts, profonds qu’ils soient principaux ou secondaires à l’histoire. En outre, la psychologie a une place très importante, ce qui nous permet de mieux comprendre les actes de certains protagonistes, sans pour autant les cautionner bien entendu … Je me suis réellement attachée à ces personnages, même si je trouve que Peter est un peu trop gentil !

Et comme si tout ceci ne suffisait pas, le livre est parsemé d’illustrations tout simplement magnifiques réalisées par Steve Leialoha. Elles rajoutent un réel petit plus au roman, le rendu est très beau et je suis contente de posséder ce livre en tant qu’objet car il est sublime !

Pour conclure je ne sais pas quoi rajouter sauf qu’il vous le faut absolument ! Les personnages sont très intéressants, l’histoire est captivante et le style de l’auteur est envoûtant. S’il ne vous tente toujours pas, je ne peux absolument plus rien pour vous =D. Ne résistez pas plus longtemps … En tous cas, moi j’espère sincèrement que Bill Willingham a un autre roman en projet car j’ai bien envie de retourner dans son univers.

Je dois avouer que le style m’a un peu désarçonnée pour la simple et bonne raison que c’est écrit dans un langage parlé et j’admets que ce n’est pas vraiment mon genre. On s’y fait cependant au bout de quelques pages. Le yiddish, introduit sans doute pour donner un peu plus de personnalité au personnage principal, casse plus le rythme qu’autre chose ce qui est dommage. À chaque exclamation en yiddish il faut couper sa lecture pour regarder en bas de page et relire le passage afin de mieux comprendre le contexte de cette exclamation. Heureusement ces interjections ne sont pas si nombreuses.

Outre le chien qui parle – je n’y ai pas cru au début – l’histoire est originale, et elle correspond exactement en certains points à ce que j’imaginais et ce que je recherchais. C’est simple, j’ai voulu lire le livre à cause de ces 4 mots : « rencontré sur le Net ». Dans ma tête cela ne pouvait que créer des situations et rencontres loufoques, et c’est exactement ce que nous sert Catherine Diran. L’auteure ne s’arrête pourtant pas là et nous offre une intrigue très bien pensée et pleine de rebondissements. Je me suis fait balader tout au long du roman, croyant dur comme fer savoir qui était l’assassin … De plus, l’histoire ne compte que deux petits passages un peu gores, et c’est tout. C’est appréciable quand on ne recherche pas le côté macabre, mais plus l’aspect enquête.

Les personnages que nous présente Catherine Diran ne sont pas vraiment attachants. La détective privée Victoria Reyne ne me faisait ni chaud, ni froid. Peut-être est-ce le combo « alcoolique à tendance dépressive et pas très féminine dans sa façon d’être » qui ne me convient pas. Quant aux personnages secondaires, ils ne m’ont pas laissé de souvenirs impérissables. Malgré cela, je me suis surprise à m’inquiéter lorsque Victoria courait des risques, mais je pense que c’était plutôt parce que j’étais rentrée dans l’histoire qu’autre chose !

En conclusion, un roman que je recommande à ceux qui ont déjà lu les deux premiers évidemment – Kill Parade et J'aime pas les actrices ! – mais également à tous les autres car il n’est pas nécessaire d’avoir lu les précédents pour une parfaite compréhension du livre. Bien que le style soit déconcertant, l’histoire est surprenante et assez intéressante pour combler le manque de lien entre le lecteur et le personnage principal.

J’ai bien aimé cette aventure. On y retrouve notre Sherlock Holmes toujours aussi brillant et le Docteur Watson, toujours là pour son ami détective.

Ce que j’ai bien apprécié, c’est que la personnalité du Docteur Watson est un peu plus approfondie. Je n’ai pas lu beaucoup de Sherlock Holmes, mais là, avec l’arrivée de Mary Morstan, on découvre un Watson sensible, ne sachant pas comment s’y prendre. On s’arrête un peu plus sur ses pensées. Cela ne fait pas vraiment parti de l’intrigue, et c’est bien plaisant pour une fois, car cela ne tombe pas non plus dans le niais.

Et maintenant, parlons de l’intrigue. Je suis assez neutre. Elle est intéressante, mais je dois dire qu’il y a mieux. Peut-être parce que je la connaissais déjà (même si je ne me souvenais pas de la fin), mais mon intérêt pour le scénario était vraiment minime. Elle est toutefois très bien menée, assez en tous cas, pour qu’on ait envie de finir le bouquin !

Je n’ai pas vraiment aimé la fin, si on peut parler de fin. J’aime quand ça se finit bien, et là, d’une certaine manière, c’est le « méchant » qui gagne. Oui, je sais, c’est puéril, mais quand même. On s’attache très vite aux personnages (même secondaires), alors s’ils sont lésés, ça ne fait pas plaisir !!

Bref, c’est une bonne lecture, je ne regrette pas de l’avoir lu, même si je n’ai pas spécialement accroché à l’histoire en elle-même. Heureusement que nos deux héros sont là et restent toujours aussi géniaux ! =D